Ces images sont un bloc-notes, le passage d'un voyageur
dans ce monde empli de silence - seulement interrompu parfois par le hennissement
d’un cheval, l’aboiement d’un chien au loin.
Dans cette exposition c’est le silence qui domine.
Silence sur les visages, mais aussi sur les objets.
Je ne montre que le bord des choses pour mieux montrer leur âme.
Pratiquement, les 40 images sont suspendues entre des piquets de bois d’aulne
peints en rouge orangé, système d’attache utilisé
pour fixer les longes des chevaux au milieu de la steppe sans arbres.
Au sol, une piste de sable et un poème sur l’eau écrit
sur 27 planchettes de bois.
Tous les nomades sont en quête d’eau, mais ce poème est
aussi un conte et une méditation sur le regard.